De rêves et d'audaces mêlés,
ceux d'enfants d'abord,
puis de fous par la suite,
pour aller plus loin que les limites connues...
Sans cesse dépasser l'horizon,
pousser un peu la machine,
jusqu’à ne pas dormir, ne plus manger
pour défier les lois les plus simples...
De tous temps, les hommes ont eu la vision
d'espaces conquis, de terres rapprochées,
des fous se sont tués
pour rapprocher les continents,
imaginant des lignes suspendues
au-dessus des pays, à travers des guerres,
transportant d’abord du courrier,
pour l'homme, rien que pour l'homme...
L'homme a écrit des pages et des pages,
dans le grand livre de l'aviation,
des feuilles et des feuilles
qui contenaient tous les rêves
Jusqu'à cette page,
celle du Concorde,
qui n'est pas la dernière
certainement pas la plus audacieuse,
mais qui pour tous restera dans les coeurs...
...la page arrachée...
Philippe Espérandieu - 25 juillet 2008